Aujourd'hui il m'est arrivé un truc horrible: Je suis allée chez le coiffeur. Aller chez le coiffeur est un acte lourd de sens pour moi. Il y a un avant et un après "aller chez le coiffeur". Avant, c'est les six derniers mois à essayer laborieusement de faire pousser mes cheveux. ( Ou bien de cacher que ma dernière coupe vieilli mal.) Les deux derniers mois, j'essaie de cacher la misère à coup de subterfuges capillaires, tels la tresse africaine, la barrette en forme de nœuds ou la queue de cheval toute simple, amie des matins pressés. Comment ça les cheveux ne poussent pas en tirant dessus comme les vieilles poupées de quand on était petite? C'est nul. Quand j'en suis arrivée au point d'utiliser le vieux spray qui pue le jouet synthétique que j'ai dégoté à Super U, parce que, soit-disant il fait briller les cheveux, je décide d’appeler le coiffeur. "Drinng driinng..." ( Je fais super bien le téléphone) - Bonjour, je vo